1. |
Aube claire
04:36
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L'hiver qui me renverse, je m'étais endormi
près d’une cigale au chant de cristal et de fine pluie
Mon épaule qui s’affale dans l’ombre de la nuit,
ta lueur sur mon visage ; je t’en prie, mon amie,
reste ici
Tous ces éclats de lumière qui ont tant frappé mes yeux
quand tes mains, comme l’aube claire, se posaient sur eux
Resserre tes petits doigts contre les miens car j'ai froid
Misérable et solitaire, on m’appelle à la terre, malgré moi
Petite cigale sur les roseaux,
chante pour l’étoile au feu du jour
Dépose dans mes rêves et sur ma peau
le souvenir de mes saisons
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2. |
Courons dans les bois
03:51
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Le regard éclaté, couchée ivre sur la mousse
Sous la voûte étoilée, la nuit coulera de source
Berce mon âme de ta poésie, souffle ces vers qui me laissent engourdie
Remplis-moi d’amour là où c’est le vide, verse en mon cœur toute ton ambroisie
Viens dans ce lieu ludique, fait de jeux de mots
L’esprit de la musique nous raconte le propos
Le jour est sombre quand tu te désistes, plus je t’espère et plus tu prends la fuite
Sans toi, comment écrire? Chante mon cœur pour tous les soleils tristes
Belle, belle fable, courons, courons dans les bois
Vertes fiançailles, de ton corps et ma voix
Le chant des guitares relance nos ébats
Berce mon âme de ta poésie, souffle ces vers qui me laissent engourdie
Remplis-moi d’amour là où c’est le vide, verse en mon cœur toute ton ambroisie
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3. |
Songe éveillé
02:27
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Dans les bras de Morphée, tu peux t'abandonner,
dormir tout ton soûl, jusqu'à l'orée du jour
Je te réveillerai, te donnerai la clé pour ouvrir tous tes songes
Danse là où les chemins t'inondent de lumière et d'amour,
dans ce monde aux mille carrefours
Nous nous rencontrerons, nos yeux se croiseront,
tes deux mains seront libres, la voie libre de doute
Nous dormirons les pieds vers l'horizon
et au matin nos lunes seront remplies de jour jusqu'à la fin des temps
Nous nous rencontrerons, nos yeux se croiseront,
tes deux mains seront libres, ma voie libre de doute
Nous dormirons les pieds vers l'horizon
et au matin nos lunes seront remplies de jour jusqu'à la fin des temps
Danse là où les chemins t'inondent de lumière et d'amour,
dans ce monde aux mille carrefours
Danse là où les chemins t'inondent de lumière et d'amour,
dans ce songe éveillé comme le jour
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4. |
Nomade
03:25
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Un vassal descend d’une montagne, rêvant aux grands espaces
Nostalgie du temps où il était nomade
Désirant cheval pour éclabousser les champs et les rivières,
et s’élancer sur des terres où il pourra semer…
Désormais seigneur remonte sur son cheval, la tête dans les nuages,
maugréant sur sa terre et sur le temps perdu
Son esprit se sent interpellé vers d’autres horizons,
pour s’élancer sur des mers d’où l’on ne revient plus
Ramer sur le temps perdu, les rêves déchus,
pour rattraper sa vie, les doux moments qui fuient,
qui nous glissent entre les doigts...entre les doigts...entre les doigts...
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5. |
Havilah
07:26
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Luis lune…étranger sous le ciel d'une fable, le souffle d'Ève sur l'éternité
Des étoiles si pâles que ferment ses paupières, un voile d'ombre glisse sur sa chair
Ses rêves donnés à corps perdu, vole écho d'un désir presque nu
Dès l'aube, un nouvel oiseau viendra lui mentir ce refrain qui ne vieillit pas
Mille portes qui s'ouvrent au jour et que la nuit refermera
Vers l'hiver d'images d'une folle, naître pour n'être personne
Les vents si doux d'Havilah se rappellent à vous, premiers jours, et restent là
Revers demain qui se cache et revient, une éclisse, un soleil pris dans sa main
Repaire qui en vain au fond d'un vieux grenier, Adam qui ne s'attend s'est replié
La moitié de son corps enfermée, perle celle au fond de mer nacrée
Sa peau qui ne s'enchaire en flétrit. Et l'âme danse lente marche dans les rues
au matin, qui de poussières ne chante, ne rit, ne souffle vie
Quand de sang venir qui tempête odeur de pluie, de songes qui rament les temps si doux d'Havilah voguant jusqu'à vous, premiers jours
Havilah se guide aux yeux d'un phare en tour, et reste là.
Avant que villes brillent et ne s'enlisent, que chaleur de bois de ta maison,
que de l'eau d'argile mains ne glissent, que du feu l'en naisse la raison…
Mille ans croisant chemins, paroles d'ambre…
qui, sur l'étang seules à chanter, dans ce plumage blanc, mendirent de te quitter
Brisant nos sols en sablier, roulent en perles sous le sommier
N'attend pas qui s'en va- Me fuit derrière toi
des enfants qui me souchent vie d'ores et déjà
Le rêve nuit au jour, que systoles m'ensèvent en mers pourpres…
quittant sommeil qui de l'Est nous reviendra, en feuilles d'argent, houx d'autrefois
Drapeaux de boue, hommes à genoux se signent, croulent en terre et s’étalent en damier
Treillis de sang, couleur de vignes, aux frontières qui s'étranglent d'envie
Mille ans de parchemins, paroles d'encre…dans l'océan s'en retourner, et leurs tourments, corps envers l'Élysée
Brisant nos sols en sablier, roulent en pierres sous le pommier
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6. |
Canyon
03:10
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Dans tous les canyons, je vois mes ombres revenir
Entre les pierres froides et grises, mes puits de lumière fragile
Ma folie glisse son archet, défiant mes vœux, le vent après
Fines poussières d’une vieille peau qui renaît de ses lambeaux
Mon enfant meurtri s’écrie, sous ma peau se définit,
à bout de sang froid, de courage et sans lois
À ces rythmes, qui gravitent, je m’agrippe
Dans tous les canyons, survivre à soi-même et en nous,
loin de l’envie des jaloux, des serpents et des loups
Dans tous mes canyons
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7. |
Alerte
03:28
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Au cœur d’un désert en danger de s’allumer,
je cherche l’ombre où je pourrais poser mes pieds
Le diable dans ma tête semble me crier
«Ne te retourne pas, évite toute alerte».
J’ai trouvé un guide et je marche dans ses pas,
il m’a dit qu’il voit au-delà de ce que je vois
Les vents nous convient au même repas,
d’autres ventres vides y seront nourris comme des rois
Des chandeliers d’or se dressent dans ses couloirs.
Leur lumière pénètre jusque dans les placards,
lissant mon visage désespéré, quelques mots suprêmes,
le filet se referme
Une tourterelle blanche vient me retrouver,
en robe de dentelle, l’écrin d’un oiseau blessé
Danse pour le roi sans te retourner,
mes vains éclats de voix vers ses ailes déchirées
Devant ma galère en cavale, un tapis volant doucement s’est posé
sur les sanglots de ma planète où le temps ne faisait pourtant que passer
Il m’a regardé droit dans les yeux ; «Viens te joindre à la fête, oublie tous tes dieux.
Viens faire le vide dans ta tête, que je devienne le seul maître en ce lieu»
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8. |
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Ne m’en veux pas si je parle à travers mon chapeau,
j’ai simplement envie d’échanger
Je ne connais pas tous les mots pour illustrer ma pensée,
je m’amuse à les inventer
Que sais-je de la misère, du manque de nourriture,
pourrais-je seulement l’imaginer
Je ne connais rien de la guerre,
mon âme a quelques blessures que j’ai envie de chanter, de chanter
Ne m’en veux pas si je pars trop souvent dans la lune,
j’ai simplement envie de rêver
La vie ici-bas est si dure, entre deux vérités, il faut bien se raconter...
nos histoires à dormir debout pour vaincre la solitude ou la honte d’exister
Donne-moi ta rancune, j’ai grand besoin d’écouter,
et j’ai envie de t’aider, de t’aider
Pardonne-moi si je parle à travers mon chapeau,
j’ai simplement envie d’échanger,
de connaître enfin les mots que tu essaies d’éviter.
Je voudrais les arracher comme des pierres à ton âme,
ce mur d’incertitudes qui t’empêche d’avancer
Si je franchis le mur, sauras-tu me guider
vers le plus beau des sentiers, des sentiers ?
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9. |
Adèle
03:27
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En vérité je te le dis, le jure de ma vie, que les dieux te portent mon cri
Que les échos de tous mes maux traversent la nuit pour t'empêcher de tout repos
Car l'oubli est plus fort que le doute, et il ne tarde à venir
Le sommeil n'est pas loin au bout de ta route, où je suis je prie
Adèle, reviens dans mes mains jusqu'à demain,
amende honorable d'un pauvre diable en détresse
Si je partais au loin, je ne serais pas épargné
Ah, quelle impasse, oh, quel chagrin, jamais je n'en guérirai
Car ma peine est plus forte que tout, aucun baume ne va suffire
à calmer les regrets qui jonchent ma route. Ma divine, ma vie...
Adèle, reviens dans mes mains jusqu'à demain,
amende honorable d'un pauvre diable en détresse
Adèle, reviens dans mes mains jusqu'à demain,
amende honorable d'un pauvre diable en détresse (bis)
Dans ce refrain, tout mon chagrin
Reviens mon cœur sans mes erreurs
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10. |
Rainbow
03:48
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I heard a weary prayer’s echo, it was said by a man in a meadow
As the Heavens grew dark he called all souls divine,
then his own soul grew cold as the sky had nothing to say
The earth felt the weight of his scream, as he wished he had never been
All his friends were gone, disappeared with the dawn
Every laugh was a leaf falling down among dying trees
Angels were building a rainbow, each sorry leaf began to glow
Now they will take you away, can you feel it in your heart, pain comes and goes
The grass has grown in my desert, now the meadow sleeps close to my father
His voice is still with me though his song’s been set free,
I hear it in the breath of my child, in the still of the night
Angels were building a rainbow, each sorry leaf began to glow
Now they will take you away, can you feel it in your heart, pain comes and goes
Find your own way, don’t go down my path. Live every day as if it were your last
I’m touching the sun, the rain’s dried on my hands, I see countless white doves taking flight
Everybody here…everybody’s hearing your voice deep inside
Everybody here now… Anybody hear ?
As my body’s cry’s taking flight
Angels were building a rainbow, each sorry leaf began to glow
Now they will take you away, can you feel it in your heart, pain comes and goes
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11. |
Couper les moteurs
03:57
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Dans un avion, ton ciel ouvert, seul horizon que la mer
File droit devant pour quelques heures, laisse la terre à ses pleurs
Les nuages noirs, vidés de leur pluie. Au visage, larmes n'ont su vivre
Suspendu le temps, sur ton cheval gris, le voyage t'offre un peu de répit
Et l'avenir te semble moins lourd
Tout à coup, jamais le temps n'a semblé si court...
Pour peu que tu veuilles te lever,que tu puisses encore inventer
Des idées claires ont jailli, dès l'instant où tu t'ouvres à ... dès l'instant où tu t'ouvres à la vie
Coupe les moteurs, fais-toi de feu, crache ton cœur, brûle un peu
Danse la peur, là sous tes yeux, l'air et le sang te font deux
Des rivages blancs recouvrent la nuit, le sable des larmes où prendre appui
Le vent redescend et le jour aussi. Tout est bien qui finit par finir
À l'avenir, tu seras moins lourd, c'est si court
Jamais plus le temps de perdre un jour
Pour peu que tu veuilles te lever, que tu puisses encore inventer
Des idées claires ont jailli, des joyaux qui donnent la vie
Rêver, pour ce qu'il te reste d'insensé. Suis ce courant sans circuit,
cet instant qui t’ouvre à l’un, cet instant qui t‘ouvre à l’infini....
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